Nos chantiers de restauration








Liste des chantiers déjà réalisés :
  • Chapelle Saint-Christol,
  • Moulins à vent de Delon, Balayé et Tiquet,


  • Ermitage de la chapelle Notre-Dame,

  • Calvaire,
  • Puits de Périès,
  • Four à salicorne (soude).
(situé à l'Est du village, rue des Carrières)

Le four à chaux Chambon

Les étapes de la restauration :




La chaux :
Autrefois, tout ce dont les gens avaient besoin était produit au niveau local : dans notre région, à travers la campagne étaient disséminés carrières, tuileries, briqueteries, chaudronneries, moulins, poteries, fours à chaux… 
On trouvait ainsi sur place la chaux très utile pour toute communauté rurale. On l'utilisait pour amender le sol, blanchir les murs ou désinfecter les étables, faire du mortier pour la construction. On l'utilisait aussi pour tanner les peaux : on décharnait les peaux, on les passait dans un lait de chaux pour finir le nettoyage, on séchait un peu. On l'utilise en sucrerie, en métallurgie, station d'épuration, nettoyage des fumiers. Le vitriol est fait avec de la chaux, du cuivre, du soufre, (bouillie bordelaise).
Un village, qui pouvait aisément se procurer du calcaire et trouver du charbon à proximité, possédait son propre four à chaux. Nissan disposait de plusieurs fours à chaux dont les vestiges de l'un deux sont encore visibles au bas du boulevard des Moulins en face de la bergerie. Il existait également d'autres carrières de calcaire sur l'autre versant de la colline mais dont la meilleure qualité les destinait à une utilisation en maçonnerie.
Avant, les agriculteurs achetaient la chaux en pierres et les cendres étaient mises en tas. Les agriculteurs moins riches achetaient la cendrée de chaux, moins chère car moins riche en chaux. On récupérait les cendres de mâchefer et on remettait de la chaux pour faire des parpaings (moellons).

Fonctionnement d'un four à chaux :
Les fours à chaux étaient d'imposants fours, de forme cylindrique et avaient une large paroi intérieure le plus souvent revêtue de briques. Grâce à la pierre calcaire qui était réduite en petits morceaux, on pouvait réaliser de la chaux. Le four était alimenté par son ouverture située en haut (appelée le gueulard) dont une rampe permettait le plus souvent l'accès. Les chaufourniers alternaient les lits de pierre et de charbon pour le remplir au maximum, et du bois était apporté au pied du bâtiment pour assurer la mise à feu. Le chaufournier devait alors toujours maintenir une température entre 800 et 1 000 °C tout en gardant le four rempli au maximum en le réapprovisionnant en pierre calcaire et devait également entretenir le feu. Une fois la cuisson faite, la chaux était récupérée grâce à une ouverture basse du four appelée l'ébraisoir. La chaux vive était alors éteinte dans une fosse adjacente à l'aide d'une grande quantité d'eau, le plus souvent à l'aide de canalisations provenant d'une rivière voisine. La chaux éteinte était par la suite placée dans des barils avant d'être utilisée en maçonnerie.
(extrait de l'encyclopédie Wikipédia)



La  Noria